Nous sommes nombreux à nous interroger sur l’utilité de tous les écrans qui outillent notre quotidien ou de tous les réseaux sociaux qui animent notre vie professionnelle et personnelle. Toujours plus de liens virtuels n’entrainent-ils pas in fine moins de liens réels, ne déshumanisent-ils pas nos vies?
Après tout, il en va des nouvelles technologies comme de tout bien matériel : tout dépend de ce qu’on en fait. Parfois dangereuses, nocives ou futiles, elles peuvent être également extrêmement fertiles.
Si toutes les révolutions technologiques ont conduit à l’invention et l’utilisation de nouvelles armes (l’aviation et le nucléaire au XXème siècle par exemple, ou les cyber-attacks et les drones au XXIème…), elles sont également une source extraordinaire de solutions potentielles pour le bien commun.
Quelques illustrations très parcellaires :
Dans le domaine de la santé, l’accès aux soins de qualité est un problème majeur, même en France, où 9 millions de personnes souffrent de problèmes de mobilité (handicap, vieillesse, etc). Un site comme deuxièmeavis.fr, qui utilise la télémédecine pour permettre à n’importe qui d’accéder à un grand ponte pour confirmer un premier diagnostic sur une pathologie grave, promet une avancée majeure.
Dans le domaine de l’éducation et de la formation, la multiplication des MOOC (massive open online courses), même si un minimum d’encadrement humain est souvent indispensable, offre également des opportunités incroyables. La plateforme Ticketforchange propose ainsi à tous les acteurs du changement qui sommeillent en nous une méthodologie bien structurée pour passer de l’envie à l’idée, puis de l’idée à l’action.
Même le domaine du logement est impacté : un élève de Simplon a développé pour des habitants d’HLM des applications pour faciliter leur vie avec leur bailleur en canalisant les informations sur les pannes d’ascenseur, d’éclairage, les fuites, etc.
La géolocalisation permet également de développer un ensemble de services de proximité : Welp met en relation des bénévoles qui ont quelques heures à donner et des personnes dans le besoin. « Lulu dans ma rue » recrée les petits jobs et relance ainsi la vie de quartier. De nombreuses plateformes développent des modèles d’économie partagée et facilitent le partage d’outils ou même, à l’instar de Citiz, de voitures entre voisins, participant ainsi à la démotorisation.
Dans le domaine de l’emploi, l’appli Gojob fait sauter les intermédiaires et fluidifie la rencontre entre les personnes qui ont du talent et qui veulent bosser et les employeurs.
Ce ne sont que quelques exemples, mais ils nous montrent que la révolution que nous vivons est également formidable. Si elle n’efface pas d’un coup d’un seul les problèmes qui nous entourent, elle nous donne plein de moyens pour les résoudre. A nous tous de les actionner et Investir&+ sera là pour aider à les développer !!!